Une charte de bonnes pratiques de l’audioprothésiste
Une charte à destination des patients
Le président de l’UNSAF s’est exprimé sur le sujet : la contribution des soins auditifs en termes de santé publique ne fait plus l’objet de contestation, il a en effet été prouvé scientifiquement que le port d’un appareil auditif permet d’endiguer certains dangers tels que les chutes et le déclin cognitif lié à l’âge. En ce sens, il est important de mettre en évidence le travail et les progrès réalisés dans le domaine de l’audition. Cette première charte en 10 points est l’occasion de prendre connaissance de l’accessibilité des soins auditifs et de leur intérêt. Cet effort de visibilité intègre entres autre la gratuité d’un examen de sa propre audition, la qualité de l’accompagnement et des explications ou encore la possibilité de profiter d’un essai préalable avant toute décision d’acquisition. La liste n’est pas exhaustive. L’ambition de cette charte serait donc de renforcer les liens de confiance entre patients et audioprothésistes, de lever certaines inhibitions non légitimes envers les appareils auditifs et de fortifier les échanges de manière générale.
Un décret pour la profession
L’UNSAF souhaite obtenir, main dans la main avec le Collège national d’audioprothèse, un décret définissant formellement les règles de bonnes pratiques de la profession. Afin de réaliser ce souhait, il est prévu que ces derniers contactent sans tarder le Ministère de la Santé pour débuter les procédures nécessaires. Par ailleurs, la profession d’audioprothésistes ne bénéficiant pas encore d’un dispositif officiel de mesure de la démographie professionnelle, le syndicat cherchera prochainement la contribution de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé afin d’en retirer une étude formulant les besoins d’effectifs du métier d’audioprothésiste. Ces deux efforts s’inscrivent dans le cadre d’une même réflexion, l’idée étant de développer un ensemble objectif et fiable d’informations capable de motiver les pratiques professionnelles de soins auditifs. La profession comprend ainsi le besoin de rigueur et de clarté nécessaire à la construction d’une relation de confiance et compte bien mener cet effort de formalisation supplémentaire jusqu’au bout.
Source: Ouiemagazine
LES ACTUALITÉS SIMILAIRES
L'audioprothésiste est un technicien de santé diplômé d'état. Son rôle est d'équiper une personne malentendante d'appareils auditifs et d'en assurer le suivi et les réglages. L'audioprothésiste a pour mission de corriger l'audition d'une personne malentendante...
Lors du 40e congrès des audioprothésistes le fabricant français LRD présentait son fauteuil Hearfit. Cet appareil, à destination des professionnels de l’audition est un ...
Réflexion débutée de longue date, les ministres de la Santé, Agnès Buzyn, et de l’enseignement, Frédérique Vidal, travaillent pour accélérer l’intégration des ...
Numerus clausus qu’est-ce que c’est ? Comme vous le savez sûrement déjà, le numerus clausus est un système de régulation du nombre de personnes ayant accès à des é...
Dans notre précédent article à retrouver ici, nous vous avions parlé du 39ème congrès de l’UNSAF. Egalement de la présence des porte-paroles des candidats aux pré...
Le président de l’UNSAF s’est exprimé sur le sujet : la contribution des soins auditifs en termes de santé publique ne fait plus l’objet de contestation, il a ...
Depuis les années 80, la formation des audioprothésistes a énormément évolué, dans le sens d’un accroissement des connaissances de ces professionnels de santé. En effet, ...
L’audioprothésiste va réaliser une série de tests techniques pour évaluer le niveau d’altération de la fonction auditive. En plus de l’évaluation du degré de surdité ...