Mois de l'audition : cumulez des remises exceptionnelles jusqu'au 30 juin
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Mois de l'audition : cumulez des remises exceptionnelles jusqu'au 30 juin
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Aujourd’hui, surveiller la qualité de son audition et s’équiper d’appareils auditifs n’est pas encore un réflexe. L’audition est-elle un sens moins important que la vue ? Une étude menée par les Journées Nationales de l’Audition tend à démontrer le contraire. D’après cette étude réalisée en octobre dernier, 77% des seniors âgés de 50 à 64 ans admettent que l’envie de « bien entendre » est tout aussi grande que l’envie de « bien voir ».
Au cours de nos précédents articles, nous avons insisté sur l’importance de la prévention. Bien entendre est une pierre angulaire de la santé des individus. Une mauvaise audition perturbe la communication. On comprend de travers, on est moins à l’aise dans un milieu bruyant. Cela conduit à s’isoler et peut même mener à un état dépressif. Par ailleurs, des liens entre une mauvaise audition et la maladie d’Alzheimer ont été prouvés, et une mauvaise audition augmenterait le risque de maladie d’Alzheimer par 2,48*. Quand on entend moins bien, le cerveau perd l’habitude de décoder les informations et peut augmenter le risque de troubles cognitifs. L’étude JNA confirme le désir de bien entendre. L’hésitation à s’appareiller tient largement à des aprioris et des inquiétudes pourtant faciles à dissiper. 8% de la population interrogée affirme même désirer davantage « bien entendre ». Sur le long terme, ce sera le travail de prévention et d’information qui changera les attitudes pour l’ensemble de la société. Soigner son audition devrait légitiment être un acte aussi spontané que celui de soigner sa vue.
La presbyacousie vient progressivement, de façon pernicieuse et encourage parfois à trouver des solutions alternatives, comme d’augmenter le volume sonore de la télévision ou de faire répéter ses interlocuteurs par exemple. La perte de qualité de vie est pourtant réelle. Aussi, il est essentiel de s’équiper suffisamment tôt pour protéger sa santé sur le long terme. Les doutes et les aprioris relatifs à l’achat d’aides auditives ne tiennent pas compte des récents progrès faits dans le domaine de l’audition : miniaturisation, qualité du son, finesse et précision des réglages. Une fois le pas sauté, on constate la satisfaction des patients qui apprécient d’entendre clairement et de redécouvrir des sons oubliés grâce à leurs appareils auditifs. L’interview de Louis, 65 ans, sur le site « Senior mais pas trop » est d’ailleurs tout à fait révélatrice. Vous trouverez dans cet article l’avis d’un de nos audioprothésistes sur le sujet.
*Etude Acoudem du GRAP Groupe de Recherche Alzheimer Presbyacousie
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